greenie_breizh: (political)
[personal profile] greenie_breizh
Je vais faire ça dans l'ordre chronologique et donc commencer avec la fac. Aujourd'hui l'AG avait lieu à 14h, ce qui est pas mal pour dormir mais très mauvais sur tous les autres plans, ça ruine le reste de la journée puisqu'on est incapable de faire moins de 4h d'AG à chaque fois... Le nombre d'étudiants était très impressionant aujourd'hui, et une très grande majorité continue de soutenir grève et bloquage : il faut dire qu'on a l'avantage de ne pas avoir la direction contre nous, et d'avoir l'AG des profs et des personnels IATOS qui continuent eux-aussi de voter la grève.

A force d'entendre certains étudiants mettre tant de conviction dans leurs propos, sometimes I find myself thinking maybe we will win that battle, after all. Et dans ces moments là je me dis que ça vaudrait le coup d'avoir fait tout ça, même si moi je n'ai pas foutu grand chose, soyons honnête. En plus ça me conforte un peu de voir des tracts des Verts contre le CPE.


- "L'université n'est pas un lieu pour les débats politiques" : quand le prof a dit ça, j'ai senti tous les poils de mon corps se hérisser. En fait ça n'a pas grand chose à voir avec la fac en soi, mais plutôt que je déteste ce genre de propos, comme si l'école n'était pas avant tout un lieu pour créer de la culture, de la réflexion, des citoyens, ce qui va forcément main dans la main avec des débats politiques. En fait il y a deux choses à la fois là-dedans : d'abord à mon avis le sous-entendu que l'école c'est un prof qui parle avec des élèves qui écoutent, sans qu'on essaie de développer plus que ça notre sens critique (tant mieux pour ceux qui y arrivent, tant pis pour les autres de toute façon ils en auront pas besoin ils iront pas voter, n'est ce pas?) ; et ensuite cet espèce de rejet de la politique, comme si la politique ce n'était pas quelque chose de présent à tous les instants de notre vie, en un sens - comme si la politique c'était forcément de l'extremisme, pas simplement de la réflexion sur notre société, notre place dans le monde et nos modes/choix de vie. Bien sûr que l'université est un lieu pour les débats politiques. Du coup j'ai bien aimé quand un autre prof, un peu plus tard, est venu dire, "l'université a pour vocation de fabriquer les citoyens de demain", ce que je trouve beaucoup plus juste. Oui la fac est là pour nous former, pour nous permettre de trouver du travail (dans l'idéal), mais en fait ce n'est pas ça le plus fondamental...

Oui, les lois iniques (injustes, quand est ce que je me le mettrai dans la tête), c'est à l'université que ça se combat. Une loi inique c'est partout que ça se combat. Dans un lieu de culture tout autant (même plus?) qu'ailleurs. Et surtout quelque part, ne pas prendre parti, ne pas se battre, c'est quand même prendre position. "Il n'y a que deux cotés aux barricades", a dit Romain, un des étudiants, pendant l'AG : ça parait simpliste, et en un sens ça l'est ; il n'est pas question de dire que les gens qui ont simplement continué d'essayer de vivre pendant la 2nde Guerre Mondiale sont coupables parce qu'ils n'ont pas rejoint la Résistance. Mais n'avoir en tête que reprendre les cours, être obsédé par sa petite vie sans jamais penser qu'il y a peut-être des trucs plus importants qui valent le coup qu'on leur prête attention, oui, je trouve ça regrettable. Il ne s'agit pas de tout lâcher, de ne jamais rien faire pour soi, de passer sa vie à se battre... mais dans une fac bloquée, ou les profs ont plusieurs fois affirmés leur volonté de s'adapter au mouvement, de ne pas pénaliser les élèves, bref dans un environnement où on vous donne tout pour pouvoir vous intéresser à la situation actuelle, et vous ne faites quand même rien? Ca m'attriste. Et ça m'attriste d'autant plus que j'ai l'impression d'en faire parti, quelque part.

- "Il faut arrêter de se battre pour des combats qui ne sont pas les notres" : c'est marrant parce que je pense à la notion de communautarisme dont on parle régulièrement pour les minorités, et quand j'entends ça je me dis que c'est vraiment vers ça qu'on se dirige. Chacun qui se bat pour son morceau de pain et puis c'est tout. Ca me tue parce qu'au fond je crois sincèrement qu'on est tous dans le même panier, et même si tu vis confortablement dans ta vie, si à coté il y a des gens qui ne peuvent pas nourrir leurs gosses correctement parce qu'ils ne gagnent pas assez, je ne crois pas que ce soit très glorieux. Il y a des combats qui appartiennent à tous, et heureusement qu'il y a des gens "pas concernés" qui se battent des fois. C'est pour ça que je suis énervée de ne pas me sentir plus concernée par le CPE, et c'est pour ça que j'irais aux manif quand même : peut-être que c'est hypocrite, mais je refuse de ne pas me bouger simplement parce que je ne me sens pas concernée. Je me bats pour suffisement souvent pour des trucs qui n'intéressent pas des masses les gens... Au passage, je voudrais encore redire combien je suis reconnaissante à tous les hétéros ici et là qui se battent pour les "droits des homos", d'une façon ou d'une autre, justement parce que je trouve ça encore plus fort que vous preniez ces combats à coeur alors que vous pourriez vivre votre vie tranquille sans vous soucier de tout ça. Je rends compte plus ça va que mes "héros" sont vraiment des héros de tous les jours, simplement des gens qui se battent pour des idéaux, des principes, même simplement en apprenant à leurs enfants à fermer le robinet pendant qu'ils frottent le savon dans leurs mains...

- Pour ou contre le bloquage : pas envie d'en écrire des tartines, mais quand même deux ou trois choses. Je ne suis pas foncièrement pour le bloquage, d'ailleurs je n'arrête pas de m'abstenir au moment du vote. Mais plus ça va plus je suis certaine que je n'ai pas envie de voter contre, et j'ai limite envie de voter pour. A quoi ça sert le bloquage? A ne pénaliser personne. Comme cet élève boursier à qui le bloquage permet de ne pas perdre sa bourse et de quand même se battre contre une loi inacceptable. "Laisser ceux qui veulent aller en cours y aller" : mais tout le monde veut y aller!

En fait le bloquage c'est une bénédiction : pour une fois, on a pas à choisir entre une obligation morale qu'on peut ressentir (protester contre une loi inacceptable) et l'envie d'aller en cours, d'apprendre, d'obtenir son diplôme. Le bloquage, ça met les gens face à leurs choix : plus l'excuse des cours pour dire, non, je ne pouvais pas, j'avais trop de travail... si vous ne faites rien pour le mouvement, si vous n'allez pas aux manifestations, c'est que vous l'avez choisi, c'est que vous ne vous êtes pas bougés, et c'est tout. Et une fois encore, je ne dis pas ça pour critiquer les autres, parce que moi même dans cette histoire je ne suis pas sûre de quelle coté de la baricade je me trouve. C'est juste que ça raisonne avec plein d'autres mouvements, plein d'autres combats. Parce qu'il y en a marre, des fois, des propos genre, on est contre le CPE, mais contre le bloquage. Qu'est ce que ça veut dire au final? C'est dire, On est contre, mais battez-vous pour nous. Prenez du temps dans vos vies, accumulez cours et manif', pour vous battre contre quelque chose qui nous concerne tous, et tant mieux si vous y arrivez. Alors je sais bien qu'on choisit de se battre. Que quand on doit faire le choix, personne ne nous force à nous battre contre des choses comme le CPE - que c'est un choix personnel. Mais merde à la fin. On choisit de se battre, on choisit de ne pas baisser les bras, on choisit de mettre notre énergie là-dedans plutôt que dans nos vies personnelles, et en plus on ne devrait jamais être fatigués? Jamais en avoir marre que ce soit toujours les mêmes qui se bougent, toujours les mêmes qui essaient?

Le problème fondamental ce n'est pas ceux qui se battent, même de manière maladroite des fois - c'est ceux qui s'en foutent. Ceux qui croient qu'être citoyens, c'est se bouger une fois tous les 24 mois pour aller voter pour des candidats dont ils ne connaissent même pas le programme la plupart du temps (je ne dis pas que les politiciens aujourd'hui font beaucoup d'efforts non plus pour qu'on connaisse le contenu de leurs programmes). Voire pire, ceux qui ne se bougent même pas le cul pour voter. Ca me met hors de moi quand je repense au 21 avril dont tout le monde reparle tout le temps, ce 21 Avril qui a tellement "traumatisé" la France qu'un mois plus tard, pour les législatives, le taux d'absentation était ENCORE PLUS HAUT. Quoi, quand "l'enemi" n'est pas representé par un gars bien précis, plus besoin de se battre? Ce 21 avril qui revient toujours, qui va servir, encore et encore, d'argument pour un vote "utile" en 2007, qui finalement ressemble un peu à notre 11 septembre, dans le genre resservi comme argument simpliste.

Bref. Juste un coup de gueule parce que plus j'y pense, plus c'est ridicule que les gens attaqués soient ceux qui "give a damn". Il y a tellement de gens qui ont les moyens de se battre et qui ne le font pas. Tsk.

- Plus généralement, je n'ai pas le courage de réfléchir des masses à la question ce soir, mais en fait un des problèmes du CPE c'est qu'il donne beaucoup, beaucoup de pouvoirs aux patrons et part du principe que les intérêts du patron vont aller dans le sens de ceux de l'employé, que le patron n'est pas quelqu'un de cynique qui va renvoyer un bon élément à la première opportunité. Mais je me demande si c'est comme ça qu'on fait les lois? Est ce qu'une loi doit partir du principe que le monde est magnifique, et prévoir des instances juridique si jamais il y a un problème? Est ce que ce qu'il n'est pas important pour une loi d'assurer une protection minimale pour tous les individus? Il ne s'agit pas de dire que tous les patrons sont méchants, mais c'est une erreur de dire qu'ils sont tous supers sympas à l'écoute de leurs employés (la plupart du temps à mon avis ils sont surtout victimes de ce qu'on croit être des contraintes économiques mais bon). Parce que c'est un sujet qui me touche, il suffit de penser aux discriminations. Une élève aveugle a pris la parole durant l'une des AG, en faisant par exemple remarqué qu'il serait plus simple de se débarasser d'elle avec CPE que sans... alors bien sûr, vous me direz, elle ne sera peut-être même pas engagée de toute façon. Merci pour le positivisme. ^^ Cela dit je pense aussi à la situation des LGBT, plus délicate puisqu'une orientation sexuelle, ça ne se lit pas sur un visage... Euh, pour revenir au point de départ, je crois de dans le principe, ça me gêne vraiment, qu'une loi présuppose la bienveillance de qui que ce soit. C'est peut-être un peu négatif comme vision, mais il y a un certain nombre de secteurs (dont celui à mon avis du droit du travail) où les deux partis doivent avoir des sécurités de base pour que négociations et contrats se passent plus dans la tranquilité.

Bon tout ça est un peu confus je le crains, et j'ai sans doute dit quelques trucs ridicules, mais j'espère que certains bouts parleront quand même à quelques uns d'entre vous - n'hésitez pas à faire des commentaires, la situation est toujours plutôt floue pour moi, mais plus le temps passe plus j'ai l'impression que ça se précise. Doucement, mais sûrement.

Au passage, la banderole de Paris III a fait la une du Times après la manif de mardi dernier... (et, un peu moins glamour mais quand même, une de nos AG elle a fait celle du 20 minutes!)

And yeah for teachers with a sense of humor :
"Je m'engage à ne pas changer le calendrier universitaire et je m'opposerai systématiquement, quand le temps sera venu, à ceux qui voudront y faire quelques menus aménagements.
Par contre, les examens seront light, comme l'Orangina.
Mais pas de panique, c'est meilleur pour la santé à ce qu'il paraît.
" (from Censier's strike website)


Bon, je voulais aussi faire un point sur les Verts et le meeting de présentation des candidat(e)s à la candidature de ce soir, mais il est presque 3h du mat' et demain, c'est nouvel épisode avec le plombier (qui a le potentiel pour devenir "Meurtre dans le bâtiment B") à 10h donc je crois que je vais remettre le résumé de mes aventures écologiques à demain.

Qui vote pour?

Qui votre contre?

Qui s'abstient?

Qui ne prend pas part au vote???

LA MOTION EST ACCEPTEE!!

Date: 2006-03-14 01:42 am (UTC)
From: [identity profile] littlegothsin.livejournal.com
Merci pour les liens de photos (et pour la citation du prof XD, c'est con, mais ça fait plaisir ces petits trucs là)

Date: 2006-03-14 08:30 am (UTC)
From: [identity profile] greenie-breizh.livejournal.com
oui c'est clair :) Cela dit je voudrais bien avoir des explications plus claires de la part de nos profs ou alors carrément de l'UFR d'anglais...

Date: 2006-03-14 04:39 am (UTC)
From: [identity profile] fan-elune.livejournal.com
I'm puzzled. Whyever would you have gone to Building C to kill anybody?

Date: 2006-03-14 08:29 am (UTC)
From: [identity profile] greenie-breizh.livejournal.com
Because they're closest and they're the one I've heard complain and because my killing anybody wouldn't have been very rational I'm afraid.

All is well now, and everybody's alive. What a wonderful world!

Date: 2006-03-14 02:42 pm (UTC)
From: [identity profile] vio-devoveo.livejournal.com
quelles assurances as-tu que ton diplôme ne sera en rien perturbé par tout ça ? Une vague assurance d'un prof. Dans un sens j'admire ton optimisme. Il est cependant difficile de ne pas se radicaliser dans un sens ou dans un autre quand ton année semble menacée. Quand la seule réponse que tu as en face de toi c'est de la violence et du radicalisme où que tu regardes.
Il y a temps pour tout. Et oui la fac doit etre un lieu de débat politique mais c'est aussi un lieu de travail et le monde est ainsi fait que ton prof t'ammènagera peut-être ton année mais pas le monde du travail. Enfin bon je pense que nous serons irréconciliables sur ce sujet mais je trouve dommage qu'on soit otages de la situation qu'on soit pour ou contre. On a l'impression de subir le CPE mais de subir tout autant vos récriminations et les blocages.

Date: 2006-03-14 03:13 pm (UTC)
From: [identity profile] greenie-breizh.livejournal.com
Je n'ai aucune assurance en la non-perturbation de mon diplôme... (au passage la citation du prof ne me concerne sans doute pas car peu de chances que ce soit un de mes profs, je l'ai juste mis là parce qu'elle m'a fait rire, qu'elle soit vrai ou pas au final) Mais finalement je suis peut-être pessimiste parce que je ne crois pas vraiment en mon diplôme de toute façon, en sa capacité à m'aider à trouver un travail après. Ce qui ne veut pas dire que je n'ai pas envie de l'avoir ni d'aller en cours, pour plein de raisons.

Cela dit je crois, et l'expérience l'a prouvé, que des mouvements dans ce genre donnent forcément lieu à des aménagements, et je ne crois pas que mon année soit menacée. Alors après on pourra toujours se plaindre des aménagements, de toute façon (et à tous les niveaux :) on aime bien râler dans ce pays. Mais au bout du compte on s'en sort, et pas si mal que ça. J'ai été pendant tout le lycée dans un section nouvellement crée où moi et mes camarades ont à essuyer les plâtres, on a pas arrêté de se plaindre, mais au bout du compte, c'était pas la mort. Je ne crois pas qu'en termes de diplôme grand chose soit menacé. En plus j'ai l'impression qu'à Paris III, on fait un minimum gaffe à qui on bloque, je sais entre autres que ceux qui bossent pour l'Agrég ont accès aux locaux parce que faut pas déconner, les oraux sont dans un mois et c'est une échéance nationale. Mais c'est aussi l'avantage d'une fac où la direction nous soutient, ce qui malheureusement n'est pas toujours le cas. (Malheureusement pas dans le sens que les directions devraient forcément être d'accord, mais que dans le cas où elles le sont, ça permet des aménagements favorables à tous.)

Ce que je regrette en fait c'est qu'en France on semble incapable de trouver des demi-mesures : quand la fac est lieu de débat politique comme en ce moment, on arrive pas à en faire notre lieu de travail universitaire. Quand elle est le lieu de notre travail universitaire, elle est très très rarement le lieu de discussions (je préfère à débats) politiques. J'ai toujours regretté de n'aller à l'école que pour aller en cours, parce que je crois qu'il y a quelque chose de plus fort à l'école, mais bon, on ne peut pas tout changer et tant pis, j'irais élever mes enfants ailleurs ;)

J'ai l'impression qu'on subit un peu tous, tout le temps, de toute façon... je l'ai dit plusieurs fois, je ne sais même pas où je me situe dans ce "combat", je me perds et j'oscille d'un instant à l'autre. Je regrette beaucoup cette espèce d'opposition entre bloquage et anti-bloquage parce que le vrai problème n'est pas là, et on se tape dessus sur des modalités qui ne sont à l'avantage ni à un coté ni à l'autre. Finalement je crois que ce qui me déçoit le plus, c'est que je n'arrive pas à croire qu'on se mobiliserait sans bloquage. Ca me déçoit parce que j'ai très envie de retourner en cours, très envie de continuer mon cours de Civi US, ça me déçoit aussi (et surtout) de voir que je perds un peu ma confiance en les autres et en moi-même.

C'est marrant parce qu'en fait avec tout ce qui se passe, je n'ai pas l'impression que ce soit le CPE qui m'importe vraiment, c'est tout ce que ça fait résonner en moi, tout ce que ça me rappelle sur la France, la jeunesse, la politique. Ca me fatigue, avant tout. Ca me fatigue beaucoup, tout ça.

[la suite dans un autre comment, ça devient trop long pour LJ ^^]

Date: 2006-03-14 03:13 pm (UTC)
From: [identity profile] greenie-breizh.livejournal.com


Aussi, je veux croire qu'on peut résister au radicalisme et à la violence même si tout autour de nous c'est ça, mais là pour le coup je sais que je suis à la limite de l'idéalisme. M'enfin bon, j'essaie de faire ce que je peux pour mettre ça en oeuvre, c'est pas grand chose mais j'aime à croire que c'est en faisant des petits trucs de notre coté qu'on aide réellement à faire bouger les choses.

Parce que tu sais, au fond, ce combat contre le CPE m'énerve aussi dans le sens où je suis persuadée que beaucoup de ces étudiants qui se mobilisent aujourd'hui ne se mobilisent pas d'habitude, qu'ils se mobilisent dans un grand mouvement comme celui là mais pas de manière régulière. Je ne crois pas que ce soit le plus important, un combat comme celui là. C'est pas ça, la vraie politique. Et même si je crois à l'importance des manif', grèves et autres, ce n'est pas comme ça qu'on construit vraiment quelque chose de mieux. Les revendications, les coups de gueules, des fois c'est nécessaire, mais ce n'est pas réellement ça qui fait avancer les choses...


Conclusion : je voudrais bien que le modèle économique suédois s'exporte aux Etats Unis que je puisse aller vivre là-bas l'esprit tranquille ^^

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