greenie_breizh (
greenie_breizh) wrote2008-11-01 09:18 pm
![[personal profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/user.png)
Gendered images, the history of marriage and bromance
A couple of serious links for tonight:
Jean Kilbourne's Killing Us Softly 3 about images of women in advertising - it's worth watching even if there are no groundbreaking points that are being made in there, and there's some funny. :)
The one quote I really liked was one when Jean was talking about the fact there's been a rise recently in images that objectify men, as well. And how sometimes that's used to say, look, men are treated just as badly as women.
The problem? Apart from the fact it doesn't happen with as much frequency, it is that the structure doesn't work the same for men and women. "There are no consequences to men for being objectified." The images that we circulate that perpetuate an image of masculinity as necessarily violent and unemotional have much more power, and are much more dangerous.
--
An interesting post, An exegesis on same-sex marriage, in particularly because it goes over the history of marriage as an institution.
--
And I'll throw a lighter link in there, Nathan Fillion and Joss Whedon being adorable together. RL bromance FTW. :D
Jean Kilbourne's Killing Us Softly 3 about images of women in advertising - it's worth watching even if there are no groundbreaking points that are being made in there, and there's some funny. :)
The one quote I really liked was one when Jean was talking about the fact there's been a rise recently in images that objectify men, as well. And how sometimes that's used to say, look, men are treated just as badly as women.
The problem? Apart from the fact it doesn't happen with as much frequency, it is that the structure doesn't work the same for men and women. "There are no consequences to men for being objectified." The images that we circulate that perpetuate an image of masculinity as necessarily violent and unemotional have much more power, and are much more dangerous.
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An interesting post, An exegesis on same-sex marriage, in particularly because it goes over the history of marriage as an institution.
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And I'll throw a lighter link in there, Nathan Fillion and Joss Whedon being adorable together. RL bromance FTW. :D
no subject
Hey cool, t'as vu le petit docu sur la pub. :D
Pour avoir une petite idée de ce qui se passe dans le monde des vidéos clips, voici: http://www.megavideo.com/?v=VB06K8VQ
(En passant, il y a une annonce de poker, c'est normal, il ne faut juste pas cliquer dessus, mais plutôt sur le signe «play» qui se trouve sur la barre du bas)
Une fois qu'on a vu ces deux trucs, on remarque des tangentes communes et ça amène vraiment un changement de paradigme dans nos perceptions (à moins que ce changement n'ait déjà été opéré)
no subject
no subject
mais ce qui me gêne un peu c'est la tendance à faire dans le dramatisme
Ce que je déduis de cette affirmation, ainsi que du reste de ton paragraphe, c'est qu'il n'y a pas de drame, ou «pas tant de drame que ça» dans la représentation des femmes dans la publicité et dans les vidéos. Est-ce bien ça?
no subject
Alors quand on est quelqu'un de bien, une femme bien éduquée et/ou un homme qui est sensible aux problèmes des femmes, on condamne MTV, tout en continuant d'envoyer ses enfants voir High School Musical. Je n'essaie pas de dire que l'hétérosexisme latent d'HSM est aussi grave que la représentation des femmes comme bouts de viande à la télé, mais plutôt que je trouve plus intéressant de se poser des questions sur le système qui permet non seulement au monde de la télé de continuer de diffuser des images de femmes comme objets sexuels, mais surtout sur les méchanismes qui permettent à ces images de devenir populaires.
J'ai aussi peur de l'indignation, souvent, ça crée des représentations binaires bonnes images/mauvaises images qui, une fois encore, cache la complexité des interactions entre images et téléspectateurs et surtout qui rend plus invisible la façon dont ces images fonctionnent dans un système bien plus ambigu que les images de ces vidéos.
un petit oubli
[Je mets dramatique entre guillemets parce qu'il y a plusieurs ramifications à cette question]
Re: un petit oubli
Re: un petit oubli
Genre le bout sur les musiciens qui avant d'aller sur scène jettent des bouts de jambon sur des femmes - c'est consternant et choquant, sans doute, mais ce n'est pas non plus une pratique extrêmement courante dans le monde de la musique. Je trouve ça trompeur de presque insinuer ça et ça affaiblit l'argument pour moi. Bien sûr c'est révélateur que des mecs puissent même penser à faire ça et penser que c'est amusant, mais ce genre de scène me dérange toujours parce que c'est presque un "scapegoat" - ce sont ces images que l'on retient, c'est de ça dont on parle après, ah oui, c'était horrible, quelle honte, il faut arrêter ça... et ça devient une victime "facile" qui nous fait oublier que ce n'est qu'un symbole, un symptôme, que la racine du problème est bien ailleurs. C'est finalement un peu le dilemne face auquel je me trouve ces temps-ci avec la lutte contre l'homophobie - c'est important, c'est crucial même, il n'y a pas de doute, mais se concentrer là dessus, c'est voiler le problème qu'il a derrière, tu sais?
Peut-être au final ce qui me dérange le plus c'est que des documentaires comme ça - pour des questions de cohésion et de narration que je comprends - décontextualise les images. On le sait tous, c'est tellement facile de faire un montage d'images qui nous convient, c'est tellement facile de faire dire aux images ce qu'on veut qu'elles disent. Je ne suis pas en train de dire que ce que la vidéo n'est pas vrai, c'est clairement une réalité du monde de la musique. Mais je veux savoir d'où viennent les images, de combien de clips, de quel genre de clips, où elles ont été diffusés, qui les regardent, quelle est leur degré de popularité. Pareil pour les stats à la fin qui sont sûrement vrai mais telles qu'elles sont elles me font juste penser à un outil rhétorique - je ne sais pas d'où elles viennent, qui les a trouvé, comment elles ont été calculé, tout ça... (bon, et puis j'aime de moins en moins les effets cinématographiques qui sont construits de manière à choquer, je n'ai pas besoin de ça pour savoir que là, c'est le moment d'être réellement horrifié.) Je crois que de la rigueur à ce niveau là ne pourrait être que bénéfique. En même temps le problème c'est que le médium du documentaire se prête très mal à ce genre de rigueur.
Bref, c'est la forme bien plus que le fond (avec lequel je suis en accord, et je dirais même je n'ai pas besoin d'être convaincue) qui ne me plaît pas des masses.
Re: un petit oubli
Je reconnais dans ce que tu dis exactement les mêmes choses que ce que je disais avant. Je vais y revenir.
Re: un petit oubli - ext
Suite à ta réaction, je vois qu'il y a d'autres éléments qui ont joué dans ma réception de ce vidéo, dont une conscience accrue de l'ampleur de l'oppression, de l'exploitation et de l'appropriation du corps des femmes, ce que malheureusement la queer theory néglige magistralement (à moins qu'elle n'ait corrigé le tir dernièrement). Or, à partir du moment où nous nous intéressons à la libéralisation de la diversité sexuelle, nous y sommes principalement exposées, aux dépens des analyses structurelles et globales.
Je dois travailler sur plusieurs trucs aujourd'hui, donc je poursuivrai la discussion demain, probablement.
Re: un petit oubli - ext
Ce qui plaît moins, c'est une partie de la forme sous laquelle c'est présenté, qui à moins manque de rigueur et qui joue un peu trop dans le "regardez, là, LA il faut que vous soyez choqué". Cela dit j'ai deux bémols:
1 - c'est une critique que je fais parce que je suis déjà convaincue du message sur ce sujet. Ce que je veux dire par là, c'est que je ne cherche pas à dire que la vidéo et son message sont faux, mauvais ou exaggéré, parce que tout ce qui se dit dedans, j'en étais déjà convaincue avant même d'avoir regardé la première minute. C'est drôle parce que dans ma tête, je te donnais ces bémols avec l'idée qu'on avait la base commune que ce n'est pas le message qui est à remettre en question, mais tu me donnes l'impression que tu penses que je ne suis pas d'accord avec le message. ^^ Je rajouterais que je suis tout à fait consciente que ces critiques peuvent, sous une forme ou une autre, être émises par des gens qui ne sont PAS réceptifs au message, comme une excuse pour expliquer leur réticence à comprendre ce que la vidéo veut transmettre.
1b - Ce qui suit de 1, c'est que si tu me mets dans une pièce avec quelqu'un qui pense que c'est "pas si grave que ça" que les femmes soient représentées comme elles le sont, je peux t'assurer que ma critique se mettra en sourdine. C'est une question de savoir à qui je parle et quelles sont nos bases communes; je me permets forcément d'être plus critique quand je sais qu'on est d'accord sur un certain nombre d'autres trucs. (Dans le même genre je viens d'écrire un papier qui - en gros - descend les interventions anti-homophobie, mais ce n'est pas parce que je crois que l'homophobie n'est pas un problème, c'est juste qu'il faut s'interroger sur la forme, sur les non-dits, et je n'irais jamais montrer ça à quelqu'un qui n'est pas en faveur de la lutte contre l'homophobie et donc qui ne va pas retenir autre chose que mon message que les interventions de lutte contre l'homophobie sont problématiques.)
2 - c'est une critique j'ai par rapport au medium, bien plus de cette vidéo en particulier. Je crois que c'est souvent une faiblesse du documentaire -je pense par example aux films de Michael Moore - que ne pas pouvoir avoir de rigueur au niveau de ces sources et de devoir se monter sur une trame qui est trop exaggérée à mon goût, parce qu'il faut retenir l'attention des gens, qu'il faut se raconter. Ca me fatigue particulièrement quand je connais le sujet, que je suis déjà convaincue, parce que j'ai l'impression qu'on me prend pour une imbécile. ^^ Mais ça a aussi des avantages et des possibilités de toucher un autre public que je ne nierais pas.